Samedi 30 mars, dans la rue pour l’éducation !

SAMEDI 30 MARS, POUR L’ÉDUCATION, TOUS et TOUTES DANS LA RUE !

LE SNUEP APPELLE LES PERSONNELS DE L’ACADÉMIE À REJOINDRE LE CORTÈGE DE MARSEILLE ! 
(Compte-tenu des contraintes de distance, la FSU 11 appelle à manifester à Narbonne et Carcassonne, la FSU 48 à Mende, et la FSU 66 à Perpignan.)


INFO DERNIÈRE MINUTE :

La FSU “Hérault” propose à ceux qui ne pourraient pas se rendre à Marseille de rejoindre le cortège Montpelliérain :

Samedi 30 mars 2019 à 10h30 au Peyrou

 


Tract SNUEP-FSU du 30 Mars 2019

RENTRÉE DANS LES LYCÉES PRO : CHRONIQUE D’UN SACCAGE ANNONCÉ

➡ SUPPRESSIONS MASSIVES DE POSTES
La diminution des horaires élève et l’augmentation du nombre d’heures supplémentaires génèrent plusieurs centaines de suppressions de postes à la rentrée 2019 : 14,5 à Caen, 16 à Créteil, 44 à Dijon, 39 à Grenoble, 35 à Rouen, 32 à Paris… Et ce n’est que la première année ! Les suppressions vont s’accentuer dans les 2  années à venir…

➡ CO-INTERVENTION ET CHEF D’ŒUVRE
Le m i n i s t re B l a n q u e r  v e u t imposer ces dispositifs pour
« donner du sens ». C’est nier le travail quotidien des PLP !
L’objectif est d’aborder les savoirs généraux par leur utilité à la
pratique professionnelle et d’imposer des pratiques pédagogiques aux enseignant·es.

➡ FAMILLES DE MÉTIERS = RÉDUCTION DES DIPLÔMES
Après la 2de, le ministère annonce généraliser ces familles en 1re et
Tle pour diminuer le nombre de diplômes. L’étape suivante sera
l’augmentation du temps en entreprise pour glisser vers  l’apprentissage généralisé et formater nos élèves à un emploi plutôt
que de les préparer à un métier et une vie sociale.

➡ MOINS DE COURS POUR LES ÉLÈVES
Diminution de 2 à 4 heures par semaine, notamment en enseignement général. Des dispositifs imposés qui diminuent encore le temps réellement disciplinaire. Le temps en atelier diminue lui aussi.

➡ PROGRAMMES AU RABAIS
La diminution horaire contraint à une réduction des contenus d’enseignements. Les savoirs et savoir-faire ne seront plus approfondis et réduits à une fonction utilitariste. La formation citoyenne et sociale émancipatrice est abandonnée. C’est un mépris profond pour les jeunes et pour les p e r s o n n e l s d e l a v o i e professionnelle.

• POUR LE RETRAIT DE LA RÉFORME DE LA VOIE  PROFESSIONNELLE
• POUR L’ABANDON DU PROJET DE LOI POUR UNE ÉCOLE DE LA
CONFIANCE
• POUR LA PRIORITÉ AU SERVICE PUBLIC D’ÉDUCATION
• POUR DES PERSPECTIVES AMBITIEUSES POUR TOUS LES ÉLÈVES ET TOUS LES JEUNES
• POUR UNE VÉRITABLE RECONNAISSANCE DE L’ENSEMBLE DES PERSONNELS DE L’ÉDUCATION

Modalités d’inscription aux bus affrétés par le SNES-FSU :

Le SNES réserve des bus, pour l’ensemble des personnels, au départ de Béziers (vers 9h), Sète (vers 9h30), Montpellier (vers 10h), Alès (vers 10h), Nîmes (vers 11h). 
Les bus seront gratuits pour les syndiqués du SNUEP-FSU, une participation symbolique sera demandée aux non syndiqué-es (mieux : une adhésion 😉). 
Les lieux de départ et les horaires définitifs seront indiqués sur notre site dès qu’ils seront stabilisés.

Les inscriptions se font par mail (s3mon@snes.edu) en précisant pour chaque inscrit-e : NOM Prénom – Établissement – Syndiqué FSU (O/N) en précisant le syndicat – Ville de Départ – Mail – Portable 
Pour les collègues du Gard, possibilité de s’inscrire sur https://framadate.org/w4eEyyaW3lRCXBgc.


Appel intersyndical “Education”:  FSU, CGT, SGEN-CFDT, UNSA, SNALC :

Le ministère de l’Éducation nationale poursuit sa politique éducative rétrograde et libérale sans prendre en compte ni l’expertise professionnelle des acteurs de terrain, ni les avis de leurs organisations syndicales, ni ceux de l’ensemble de la communauté éducative.  L’amélioration de notre système éducatif exige certes, une ambition politique forte mais également une construction qui soit commune et concertée. Or, le ministre entend imposer de nombreuses transformations et continue de le faire à marche forcée.

Pour nos organisations, ces transformations, par leur contenu et la méthode, vont le plus souvent accroître les inégalités, dégrader les conditions de travail des personnels sans répondre à la nécessité d’améliorer le service public d’éducation pour assurer la réussite de tous les élèves et l’élévation du niveau de qualification.

Loi Blanquer : Une réforme qui ne répond pas aux enjeux 
Alors qu’il devait s’articuler autour de l’obligation d’instruction ramenée à 3 ans, le projet de loi dit Blanquer “Pour une école de la confiance” est devenu, au fur et à mesure de ses évolutions, un texte qui bouleverserait le fonctionnement du système éducatif.
Nos organisations refusent :

  • la création des établissements publics des savoirs fondamentaux sans accord des communautés éducatives,
  • une reprise en main de la formation des enseignants basée sur une conception du métier réduite à des fonctions d’exécution,
  • la fin de l’évaluation indépendante des politiques éducatives,
  • les cadeaux financiers pour l’école privée.

Cette loi va se décliner par ordonnances ou textes réglementaires portant des transformations profondes.

Pour un budget à la hauteur des besoins du service public d’éducation
Alors que de nombreuses réformes structurelles sont à l’œuvre, les décisions budgétaires pour la rentrée prochaine entraîneront inévitablement une dégradation des conditions d’enseignement et d’accès à la formation. D’autant que le projet de réforme de la Fonction Publique conduira à des milliers de suppressions de postes et à un large recours à la contractualisation. Nos organisations s’opposent à ce développement de la précarité. L’École a besoin de personnels formés et sécurisés afin d’enseigner et accompagner chaque élève.

Donner d’autres perspectives
Les nombreux changements relatifs à l’orientation dont la loi ORE continuent de cristalliser une profonde anxiété chez les élèves de terminale et leurs familles. Dans ce contexte, alors que les jeunes ont besoin d’être mieux accompagnés dans la construction de leur parcours d’orientation, les missions des psychologues de l’Éducation nationale EDO sont remis en cause et des fermetures de CIO programmées. 
Alors que chaque jeune doit pouvoir construire son avenir sereinement, nos organisations demandent à ce que la vision globale du service public d’information et d’orientation soit clarifiée. 
L’accent doit être mis sur les inégalités sociales et territoriales notamment par une relance de l’éducation prioritaire et des mesures en faveur d’une plus grande mixité sociale.

Pour une véritable reconnaissance de nos métiers
Nos salaires restent inférieurs à la moyenne des pays de l’OCDE. Sans parler du gel de la valeur du point d’indice, du pouvoir d’achat qui se dégrade régulièrement depuis des années, du rétablissement du jour de carence …

Le vaste plan de communication du Ministre ne cache pas sa volonté d’autoritarisme et ne répond pas à la réalité de nos quotidiens. Ce projet fragilise encore l’École par des transformations profondes élaborées sans les personnels. C’est sur eux qu’il faut s’appuyer pour favoriser la démocratisation de la réussite scolaire.

C’est pour ces raisons que nos organisations appellent les parlementaires à ne pas voter la loi « pour l’école de la confiance ».

Pour la priorité au service public d’éducation,
Pour des perspectives ambitieuses pour tous les élèves et tous les jeunes, 
Pour une véritable reconnaissance de l’ensemble des personnels de l’éducation,

Le 30 mars :
Toutes et tous mobilisé.es
Manifestations dans les territoires
à l’appel de : FSU, UNSA-Education, CGT-Education, SGEN-CFDT, SNALC.