Archives de catégorie : Actualités

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Mutations intra-académiques 2020 : procédure de recours en cas de décision défavorable.

Les résultats des mutations intra-académiques sont annoncés pour le 23 juin 2020. En cas de résultat défavorable (voir les cas ci-dessous), le candidat pourra effectuer un recours gracieux auprès de la Rectrice de l’académie de Montpellier. Les étapes sont décrites ci-dessous.

L’informations aux candidats à mutation :

Les résultats seront publiés dans SIAM et un mail personnalisé sera envoyé sur la boîte professionnelle. En cas de non obtention du vœu 1, l’explication en sera fournie par l’administration.

Sur le site académique du rectorat, les barres seront publiées par département, discipline et types d’établissements, sauf si le nombre de candidats est trop faible (ce qui va être le cas dans de nombreuses disciplines professionnelles…).

Quand faire un recours :

L’enseignant participant au mouvement intra-académique pourra faire un recours gracieux en cas de décision défavorable. Elles sont listées ci-dessous :

  • Pas de mutation ;
  • Obtention d’un vœu non demandé (extension) ;
  • Non-obtention de son vœu 1 ;
  • Erreur de barème.

Le recours sera possible dans un délai de 2 mois à compter de la publication des résultats.

Autorités compétentes :

Le recours devra être adresser par mail, avec demande d’accusé de réception, à l’adresse : recoursmvt2020@ac-montpellier.fr, ou par voie postale en RAR, à “DPE, Rectorat de Montpellier, 31 rue de l’Université, 34000 Montpellier) (mettre en copie l’organisation syndicale que vous aurez désignée pour vous suivre dans cette démarche).

IMPORTANT : Comment se faire suivre par une Organisation Syndicale ?

Les candidats faisant un recours pourront se faire représenter par une Organisation Syndicale (OS) pour les deux cas suivants : pas de mutation ou mutation hors vœux. Même si le ministère semble ne pas vouloir permettre cette assistance en cas de recours suite à l’obtention d’un vœu autre que le vœu 1 ou pour erreur de barème, nous conseillons d’écrire explicitement dans le courrier que l’OS choisie les accompagnera aussi dans cette situation. Pour mémoire, une absence de réponse dans un délai de 2 mois équivaut à une décision négative de la part de l’administration).

Pour être assisté, le candidat devra nommer explicitement une OS dans son courrier de recours.

Cette dernière devra être représentative au CTM ou au CTA. Pour les PLP qui souhaitent que le SNUEP-FSU les accompagne, l’organisation à désigner sera la FSU.

Il sera impératif que le mandataire fasse savoir à l’OS qu’elle a été désignée pour cette accompagnement. Le rectorat ne donnera pas de liste aux OS pour indiquer que tel candidat à fait appel à tel OS.

Courriers types :

Evolution du protocole sanitaire – 17 juin 2020

Vous trouverez en téléchargement dans cet article le nouveau protocole sanitaire d’accueil dans les EPLE (publié le 17 juin, mais vous remarquerez la rétroactivité du protocole pour le 15 juin !), ainsi que la FAQ du SNUEP-FSU et la mise à jour de la fiche “Régime d’Autorisation Spéciale d’Absence“.

Pour préparer une réouverture éventuelle le 2 juin…

Votre santé et votre sécurité sont prioritaires ! Agissons collectivement pour imposer des garanties sanitaires.

Voici quelques documents, informations, outils et conseils qui pourraient être utiles dans les prochains jours, en attendant les annonces gouvernementales. Vous trouverez dans ce document, sous forme de fiches, des informations sur les éléments réglementaires en matière de santé et de sécurité au travail (fiche 1), sur le rôle du CA et du CHS en établissement (fiche 2), sur le régime des autorisations spéciales d’absence, les ASA (fiche 5)…

Le document suivant précise le cadre réglementaire et les conditions d’usage (pour ne pas se mettre en faute), du droit d’alerte et du droit de retrait.

ENCORE UN RAPPORT À CHARGE CONTRE LES PROFESSEUR·ES DE LYCÉE PROFESSIONNEL

La Cour des comptes vient de publier un référé qui émet des préconisations au ministre de l’Éducation nationale sur sa transformation de la voie professionnelle.

Après avoir acté que la réforme de 2009 est un échec avéré sur tous les plans, la Cour des comptes fustige, comme à son habitude, le statut des professeur·es de lycée professionnel (PLP), le prétendant responsable de tous les maux de la voie professionnelle. Elle propose donc d’annualiser le temps de travail des PLP, de faire cours pendant les PFMP des élèves, d’obliger à mixer les publics (apprenti·es avec les scolaires) dans les classes…

La Cour considère aussi les effectifs par classe trop faibles. Elle révèle ainsi sa méconnaissance de la réalité des filières ou peut-être juge-t-elle que les contraintes d’effectifs pour assurer la sécurité des élèves ne devraient pas s’appliquer. Elle préconise donc de fusionner tous les lycées professionnels de moins de 500 élèves. Cela reviendrait à ne garder que 200 établissements soit en moyenne deux par départements.

Les élèves de la voie professionnelle sont aussi pointé·es du doigt dans ce rapport : ils·elles couteraient 15 % plus chers que leurs camarades des autres voies du lycées.
Le SNUEP-FSU dénonce le biais délibéré utilisé par la Cour des comptes. L’écart publié correspond à une année de scolarité. Les élèves de lycée professionnel, le plus souvent de PCS défavorisé·es, ont des parcours scolaires plus courts donc moins « coûteux » que les élèves des lycées généraux et technologiques. Par souci d’honnêteté, en utilisant le même coût annuel, la Cour des comptes aurait pu déclarer que les étudiant·es de classe préparatoire aux grandes écoles coûtent 11 % plus chers que les étudiant·es de BTS et 24 % plus chers que les lycéen·nes professionnels…

Quant aux diplômes, la Cour des comptes les considère trop nombreux et propose d’en réduire le nombre au prétexte d’une adéquation aux besoins des entreprises. Pourtant, les entreprises ne sont pas avares de spécialités de formations au regard des milliers de titres professionnels existants. En fait, dans la lignée des classes de seconde par familles de métiers, la Cour souhaite une déprofessionnalisation de la voie professionnelle, un comble !

Pour le SNUEP-FSU ce référé à charge contre la voie professionnelle, ses personnels et ses élèves est inadmissible et irresponsable. Il participe à la dévalorisation déjà bien engagée avec la réforme en cours puisque que cette dernière réduit les temps d’enseignement, supprime des postes, abroge le diplôme BEP.
Ce référé devrait engendrer de la colère et une réponse argumentée à charge de la part d’un ministre qui prétend avoir de la considération pour l’enseignement professionnel public. Le SNUEP-FSU sera attentif à sa réponse et combattra toute application des éléments de ce référé.

Article du Café Pédagogique