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Groupe de travail académique “Egalité professionnelle femmes / hommes”

Le jeudi 3 juin 2021 s’est tenu le 1er groupe de travail académique sur le thème de l’égalité professionnelle femmes / hommes. 6 représentants de la FSU y ont participé (sur 11 représentants des personnels). Vous trouverez ci-dessous le compte-rendu de cette réunion rédigé par la FSU.

Présent.e.s administration : Mmes Alma Lopez et Déborah Lavaud- charrondière.
Pour les organisations syndicales : 6 FSU, 3 UNSA, 1 FO, 1 SNALC

Lors de l’introduction, la FSU regrette l’absence de documents et d’ordre du jour en amont. L’UNSA est satisfaite…
Mme Alma Lopez (DRH) indique que ce GT introductif abordera seulement des questions générales et que pour concrétiser les propositions, des GT mensuels seront tenus.
Dans un premier temps, Mme Lavaud-Charrondière, référente académique depuis 3 ans, présente le Plan national d’action pour l’égalité professionnelle femmes hommes.

Suite à une question de la FSU, Mme Lavaud-Charrondière indique que le travail dans notre académie n’a pas encore assez avancé pour pouvoir désigner des référents départementaux (contrairement à ce qui est déjà fait dans d’autres académies).

Appel à mobilisation le 12 juin contre le racisme et les idées d’extrême droite

Depuis maintenant plusieurs mois nous constatons un climat politique et social alarmant. S’allier avec l’extrême droite ou reprendre ses idées ne constituent plus un interdit. Les propos et actes racistes et sexistes au travail et dans la vie se propagent. Les attaques contre les libertés et les droits sociaux s’accentuent gravement. Dans ce contexte politique, économique, social et sanitaire les injustices explosent et génèrent une forte misère sociale.

Plusieurs lois liberticides organisent une société autoritaire de surveillance et de contrôle qui empêcheraient d’informer sur des violences policières, déjà trop importantes. De plus, si certaines de ces lois stigmatisent une partie de la population en raison de sa religion, d’autres en ciblent en raison de leur activité militante.

Comme les signataires de l’appel pour les libertés et contre les idées mortifères de d’extrême droite, nous ressentons toutes et tous l’urgence de construire une réponse forte et unitaire qui dessine l’alliance des libertés, du travail et d’un avenir durable.
Face à ce climat de haine, raciste et attentatoire aux libertés individuelles et collectives, nous avons décidé collectivement d’organiser le samedi 12 juin une première grande journée nationale de manifestation et de mobilisations qui se déclinera localement.
Cette journée fait partie des initiatives unitaires qui se multiplient. D’ores et déjà, nos organisations syndicales, politiques, associations, collectifs, signataires de l’appel, ont décidé de co-construire ce combat dans la durée.

Les premiers signataires :

Syndicats : CGT, FSU, Union syndicale Solidaires, Syndicat des Avocats De France, Syndicat de la Magistrature, Unef (Union nationale des Étudiants de France), Unl (Union nationale des Lycéens), Fidl, MNL (Mouvement national Lycéen), FSE (Fédération Syndicale Étudiante), l’Alternative, Confédération Paysanne, Union syndicale de la psychiatrie.

Associations et collectifs : Attac, LDH, FCPE, Fondation Copernic, Oxfam, Alternatiba, Amis de la terre Résilience commune, DAL, CNL (Confédération nationale du Logement), Émancipation collective, Rencontre des justices, Coexister, MRAP, CRAN, Sos Racisme, comité justice pour ibo QNQF , observatoire contre l extrême droite, Mrap, association ViSA, Femmes égalité, Collectif National pour les Droits des Femmes, Collectif féministe Les Rosies, Les effronté-es, AFPS, Conseil démocratique Kurde France, FTCR, CRLDHT, UTAC, France Amérique Latine,
Médias : Regards, L’humanité, Politis, Contre temps ;

Organisations politiques : Ensemble, Generations, La France Insoumise, GDS, Nouveaux Démocrates, NPA, Place Publique, les jeunes écologistes, JOC, MJCF (Mouvement des Jeunes Communistes), UEC, PEPS, Jeunes Generation-s, Rassemblement Communiste, UCL

Dans l’Hérault :
Montpellier : 10H30 – Place Albert 1er (Manifestation)
Sète : 10H30 – Place de la Mairie (Rassemblement, prise de parole)

Le jeudi 3 juin : nouvelle journée d’action pour la défense des droits des AESH et de leurs missions

Journée nationale de grève le 3 juin 2021 pour obtenir satisfaction aux revendications légitimes des AESH pour l’amélioration des salaires et la création d’un véritable statut, contre les PIAL et la précarité, à l’initiative d’une vaste intersyndicale nationale CGT Educ’action, FNEC-FP-FO, FSU, SNALC, SNCL-FAEN, SUD éducation

Le ministre continue de refuser de voir ce qui a été massivement porté le 8 avril par les AESH, avec les personnels à leurs côtés. Toutes et tous en grève le jeudi 3 juin ! Le mépris a assez duré !

Nous demandons :

  • l’augmentation des salaires et garantir la possibilité de contrats à temps complet pour permettre aux AESH de vivre dignement de leur travail ;
  • l’abandon des PIAL et la politique de mutualisation des moyens ;
  • la création d’un véritable statut de la Fonction publique pour reconnaître le métier d’AESH ;
  • le recrutement massif d’AESH pour permettre aux élèves en situation de handicap de bénéficier d’un accompagnement à la hauteur des notifications.

Lire l’appel intersyndical national


Lieux de manifestations pour le jeudi 3 juin 2021

Carcassonne : 10h square Gambetta
Narbonne : 10h sous-préfecture
Alès : 10h sous-préfecture
Nîmes : 13h30 préfecture
Montpellier : 12h30 Place Candolle – Audience Rectrice.
Béziers : 12h30 sous-préfecture
Mende : actions de soutien dans les établissements
Perpignan : 10h30 place Catalogne


La FSU dépose une alerte sociale

Retrouvez les courriers envoyés au ministère de l’Éducation nationale et au ministère de l’Agriculture. A lire en ligne sur le site de la FSU

Beziers – le 5 mai 2021 – Non à la criminalisation des mobilisations de lycéens et à l’usage de la violence

Communiqué

Non à la criminalisation des mobilisations de lycéens et à l’usage de la violence.

Le mercredi 5 mai au matin, des lycéens exprimaient leur inquiétude quant aux modalités de passage des épreuves du Bac en juin, en manifestant dans les rues de Béziers. À cette mobilisation pacifique la police a opposé une réponse d’une violence démesurée.

Nous, sections académiques de la FSU et de ses syndicats SNES, SNUEP, SNEP, de la CGT Educ’Action, du SNFOLC-FO, de Sud Education, du SE-Unsa, du Sgen-CFDT, dénonçons la mise en garde à vue pendant

48 heures de 3 lycéens de Béziers et la mise en examen de l’un d’entre eux. Nous dénonçons le déploiement totalement disproportionné de forces de l’ordre tel qu’il a eu lieu mercredi 5 mai aux abords du lycée Henri IV : matraques et policiers casqués, flash-ball, gaz lacrymogène n’ont pas leur place lors d’une mobilisation lycéenne aux abords d’un établissement scolaire. En plus d’être totalement inefficace, un tel déploiement est source de provocation et d’escalade dangereuse. L’usage de la violence est pour nous totalement inacceptable mais semble être le seul message que sache envoyer ce gouvernement à ceux qui manifestent leur opposition à ses décisions.

À Sète aussi un élève et ses parents ont été convoqués par la police suite aux manifestations de mercredi.

L’inquiétude actuelle des élèves de classes de première et de terminale est entièrement légitime. Les propositions d’aménagements des épreuves de français (en 1ère) et de philosophie qu’a présentées le Ministre de l’Education Nationale ne répondent en rien aux inquiétudes des élèves, de leurs enseignants et des parents d’élèves, et son obstination à maintenir le Grand Oral, nouvelle épreuve du Bac Blanquer, est incompréhensible. À juste titre les élèves dénoncent leur manque de préparation aux épreuves et les profondes inégalités de traitement entre établissements scolaires exacerbées par les conditions de l’enseignement à distance et des différents confinements.

Les lycéens ont le droit de manifester pour dénoncer ces situations et l’absence de prise en compte de leurs revendications, sans se retrouver sous la menace d’un usage disproportionné des moyens de police !

Plus les épreuves du baccalauréat vont approcher plus les inquiétudes et les tensions vont s’accroître dans les lycées de l’académie. Il est de la responsabilité du gouvernement et des autorités académiques d’apporter au plus vite les réponses attendues par les élèves, les familles et l’ensemble de la communauté scolaire

La jeunesse, singulièrement délaissée par ce gouvernement, manifeste son mécontentement face à la situation particulièrement difficile qu’elle vit depuis des mois et contre les réformes du baccalauréat et des lycées. Elle mérite de l’écoute et de la considération, pas de coups de bâton !

Montpellier, le 10 mai 2021

Examens de fin d’année : Blanquer à côté de la plaque !

Vous trouverez ci-dessous :

  1. Le communiqué du SNUEP-FSU national suite aux annonces de JM Blanquer à propos des examens de fin d’année.
  2. Une rapide note d’analyse de ce courrier.
  3. Le lien vers l’intervention retranscrite de Sigrid Gerardin (Secrétaire Générale du SNUEP-FSU) ce matin sur France Info : https://www.francetvinfo.fr/bac/bac-professionnel-le-manque-d-amenagement-des-epreuves-est-completement-incomprehensible-denonce-le-syndicat-snuep-fsu_4613251.html


  1. Paris, le 6 mai 2021
    COMMUNIQUÉ

Aménagement des examens 2021 dans la voie professionnelle = suppression pure et simple de disciplines !


Refusant depuis plusieurs mois d’envisager tout scénario sur les examens professionnels 2021 malgré les alertes récurrentes du SNUEP-FSU, le ministre annonce enfin ses arbitrages qui apportent toujours plus de confusions et de problèmes qu’ils n’en règlent ! Est-ce à dire qu’il ne comprend toujours rien à la voie professionnelle ou qu’il continue de bafouer les élèves, les familles et les personnels de la voie professionnelle ?
Le ministre décide de maintenir toutes les épreuves ponctuelles relatives aux enseignements généraux mais seules deux disciplines ayant obtenu les meilleures notes seront retenues. Ce qui signifie qu’en 2021, un·e bachelier professionnel·le peut obtenir son diplôme sans note en français et/ou en histoire géographie – car il est clairement question de neutralisation et non de prise en compte du contrôle continu pour les disciplines rejetées. Alors que des coefficients très différents sont attribués aux disciplines concernées et permettent unéquilibre entre les disciplines professionnelles et générales, quelle valeur le ministre compte-t’il attribuer aux deux notes restantes ? Dans un contexte d’épuisement professionnel et de conditions sanitaires non stabilisées, tou·tes les enseignant·es seront mobilisé·es pour corriger des copies qui, pour la moitié, iront directement à la poubelle !
Le ministre oublie évidemment sciemment de mentionner les épreuves professionnelles écrites des filières tertiaires et de certaines sections de la production par exemple. Ces épreuves, longues, à fort coefficient et certainement les plus appréhendées par les élèves ne bénéficient d’aucun aménagement.

Ces arbitrages sont inacceptables et révélateurs du mépris du ministre pour les élèves et les personnels de
la voie professionnelle.

La diminution du nombre obligatoire de CCF est une demande que le SNUEP-FSU porte depuis plus de trois mois. Si cette décision avait été anticipée, elle aurait apporté un peu de sérénité aux élèves et aux enseignant·es en cette dernière période scolaire anxiogène. Cet aménagement nécessite néanmoins des clarifications rapides : comment seront comptabilisés les CCF manquants ? Prise en compte du contrôle continu ou notes des premiers doublées ?
L’obstination du ministre à maintenir l’oral du chef-d’œuvre en CAP est hors-sol. Les élèves de CAP concentrent de nombreuses difficultés scolaires et nécessitent une attention et un accompagnement quotidiens. Les « balancer » dans cette épreuve orale sans qu’elles et ils aient bénéficié de conditions rigoureuses de préparation est irresponsable.
Le SNUEP-FSU exige des clarifications rapides quant aux modalités d’aménagements des CCF pour éviter de renforcer les inquiétudes déjà prégnantes et massives.


Le SNUEP-FSU dénonce la suppression sèche de disciplines pour certifier les diplômes professionnels. Si le ministre fait le choix de conserver uniquement deux notes, qu’il aille au bout de sa logique et qu’il décide de maintenir seulement 2 épreuves. D’autres modalités certificatives sont envisageables pour les disciplines rejetées. Il est intolérable de les faire disparaître comme annoncé à ce stade.


2. Rapide note d’analyse de ce courrier

Examens pros 2021 – Que comprendre des annonces du ministre le 5 mai ? 

Le sentiment général, à la lecture de la lettre du ministre sur les aménagements d’examens 2021 dans la voie pro, c’est  quand même que ce dernier parle de choses qu’il ne maîtrise pas complètement. Ainsi, sa lettre reste difficilement  compréhensible sur de nombreux points, tant pour les PLP que pour nos élèves… Et, comme toute chose  incompréhensible, elle va être sujette à de multiples interprétations, cette lettre… 

Voici ce que l’on peut en comprendre à ce stade : 

1°) Le ministre range dans les enseignements généraux toutes les épreuves sur table figurant dans son rappel du  calendrier des épreuves ponctuelles du CAP et du bac pro… alors que certaines d’entre-elles ne sont pas comptabilisées  comme épreuves d’enseignement général dans certains règlements d’examens (par exemple, dans le règlement du bac  pro GA, la PSE fait partie des sous-épreuves d’une épreuve professionnelle…). On peut donc être très sceptique sur le  « catalogue » des enseignements généraux établi par le ministre. De plus, celui-ci semble complètement oublier que,  dans bon nombre de diplômes, en fin d’année, il y a des écrits qui sont clairement des épreuves d’enseignement  professionnel : les études de cas par exemple. Ces épreuves-là ne sont même pas mentionnées, et il reste difficile de  savoir si c’est parce qu’elles sont maintenues ou supprimées ! Une chose est certaine néanmoins : elles ne sont pas  aménagées alors qu’elles sont longues, à fort coefficient et font partie des épreuves les plus appréhendées par les  élèves. 

2°) Épreuves que le ministre appelle « d’enseignement général » : 

– CAP (candidat·es libres et établissements non habilités au CCF) : Français, PSE, Maths, Sciences, LV, Arts  appliqués 

– Bac pro : Français, Histoire-Géographie-EMC, PSE, Éco-droit, Éco-gestion, Arts appliqués (qui sont en CCF  « unique » la plupart du temps !?!) 

Seules les deux meilleures notes seront retenues, en CAP comme en bac pro, et les autres seront neutralisées.  Autrement dit, selon les diplômes, trois à cinq disciplines auront été préparées par les élèves pendant trois ans et  passées lors de l’examen… pour rien ! Les collègues auront préparé leurs élèves, puis corrigé leurs copies d’examen…  pour rien ! Trois ans de boulot anéantis et bafoués, ces disciplines se retrouvant, de fait, purement et simplement  supprimées du diplôme ! Certes, ce ne seront pas les mêmes disciplines pour tou·tes les élèves, mais, cette année,  certain·es seront reçu·es au bac pro sans note en Français, et/ou en PSE, et/ou en Éco-droit… 

Par ailleurs, cette disposition pose sérieusement la question des coefficients, pour calculer les moyennes obtenues à  l’examen : un·e candidat·e dont les deux meilleures notes sont dans les deux matières à plus faible coefficient verra les  autres notes neutralisées (même si elles sont supérieures à 10, d’ailleurs !). Cela déséquilibre complètement la part  des enseignements généraux par rapport à celle des enseignements professionnels dans le calcul de la moyenne à  l’examen… Ce qui n’est pas sans conséquence sur l’accès à l’oral de contrôle. Cette décision de ne garder que les deux  meilleures notes risque de mettre quelque peu le bazar dans les jurys ! Et elle ne favorise pas les élèves : c’est deux  fois mieux d’avoir un 12 en coef 4 qu’un 14 en coef 1 ! Sauf qu’avec cette disposition, on garde le 14 en coef 1… 

3°) Pour les CCF, dès lors qu’au moins l’un d’entre eux a pu être organisé, les dernières étapes des CCF de l’année  scolaire sont neutralisées. 

Voilà encore une disposition qui est loin d’être claire : s’agit-il, dans ce décompte, de cumuler les CCF réalisés pour une  même épreuve ? Ou pour une même sous-épreuve ? En enseignement professionnel, on peut avoir fait un CCF d’une  sous épreuve, un autre dans une autre sous-épreuve… et zéro dans la 3e sous-épreuve ! Que se passe-t-il dans ce cas ?  Doit-on neutraliser la 3e sous-épreuve ou non ? 

Enfin, toutes les épreuves (ou sous-épreuves ?) n’ayant qu’une seule échéance (comme les langues vivantes ou les arts  appliqués en bac pro) sont maintenues ! Pas d’alternative ! Que se passera-t-il pour les élèves cas Covid ou cas contact…  et pour les classes qui vont fermer s’il y a un cas Covid : pas de réponse !

Face à tant de problèmes non résolus, une demande d’audience a immédiatement été adressée à la DGESCO afin de porter nos propositions. Il est plus que souhaitable que, dans un délai très court, une note de service vienne apporter toutes les clarifications nécessaires.